encore un mâle au vert

Article : encore un mâle au vert
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27 mai 2016

encore un mâle au vert

Encore un mâle…au vert !

 

Ce n’est pas parce qu’on trône tranquillement sa belle tronche au sommet de la finance mondiale, faisant et défaisant les destins de millions d’hommes et de femmes dans le monde, qu’on ne devrait pas savoir que les femmes ont de la valeur. Qu’elles soient mères, épouses, amies, ou collègues, celui qui ne sait comment s’y frotter subtilement s’y piquerait douloureusement. Même si on est député, marié à une Ministre de la République !

Les hommes devraient savoir que même si elles peuvent êtres des mannequins ou des starlettes à la démarche gracieuse et fragile attirant les regards de certains mâles, les femmes sont aussi des héroïnes ; qu’elles se nommassent  Reine Pokou ou Amazones du Dahomey, avec autant de cran que les hommes, pour leur tenir tête même dans les champs de bataille. Rosa Park, frêle et toute seule dans un bus, ne défia-t-elle pas l’establishment WASP une nuit alors que les hommes dormaient à poings fermés, comme sa cousine Aline Sitoê Diatta devant la toute puissance coloniale française ?

Notre député écolo a reçu une belle volée de bois vert. La procureure de la coalition des femmes lui a déjà donné son ticket pour aller se mettre au vert, comme Dilma Rousseff, loin de son perchoir de l’assemblée nationale française, en attendant la juge.

Si les hommes savaient cueillir les roses sans se faire piquer par les épines, ils ne se verraient pas très souvent poussés de leur piédestal, et projetés dans le vide, sans parachute, flottant comme des cerfs-volants à la une des journaux, vers un point d’impact qu’ils toucheraient en mille et un morceaux.

L’écolo me rétorquerait que devant les femmes, les hommes ne sont que de pauvres choses qui perdent leur raison et toute capacité à se défendre. C’est vrai, il aurait des arguments. Le capitaine d’une pirogue voguant sur le Djoliba, personnage d’Amadou Hampâté Ba, lui en donnerait quelques uns. Cet homme qui a voulu violer une passagère, une très belle fille, qui lui avait fait perdre la raison alors que la barque était au beau milieu du fleuve. Arrêté, le pauvre n’eut rien d’autre à dire pour sa défense qu’un modeste : « Devant une belle femme, je perds toute capacité de me contrôler

Les femmes sont de très belles roses, tendrement parfumées de délicatesse, mais elles ont leurs épines dardées. Combien d’hommes s’y sont déjà fait piquer ?

La liste est longue, trop longue. Le député aurait du demander conseil à César ou à Marc Antoine, ou plus près de lui, à ce monsieur qui faisait trembler les ministres des finances de toute la planète, et qui trébucha un matin avec sa serviette devant une dame de chambre qui n’avait qu’une serpillère. Le monde ne comprit rien en le voyant un matin sortant d’un hôtel, tête baissée, les mains menottées, encadré par des policiers et une meute de reporters.

La puissance des femmes n’est plus à démontrer, mais les hommes confondent toujours les rôles. S’il avait médité les propos de cet Empereur qui disait à sa dulcinée : « je suis ta petite chose, ton petit caporal chéri ! »

Blaise Pascal n’avait certainement pas tort quand il affirmait : « Le nez de Cléopâtre : s’il eut été plus court, toute la face de la Terre aurait changé. » Depuis les yeux bleus et les cheveux blonds de Marilyn ont failli créer un incident nucléaire. Depuis le sourire ravageur et le tailleur sexy de Monica ont rendu sombres les yeux de la maison blanche et ont dérouté les spécialistes de la géopolitique.

L’auteur des Pensées ignorait sans doute que la Terre frisonne encore à l’idée que Monica, une humble stagiaire non rémunérée, qui, dans la proximité la plus intime de la maison blanche, en a vu et su plus que des secrétaires d’Etat !  Mais heureusement qu’elle ne fut pas au service de Ben Laden qui donnerait très cher pour avoir ce fameux « biscuit » qui était dans la poche de « Mister President ».

 

 

 

 

 

 

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